Astuces Félines
5 Bonnes raisons d'adopter en associaitions ou en refuge
Ça y est, c’est décidé, vous allez accueillir un chat chez vous ! Mais avant cela, vous devez choisir entre éleveur professionnel, particulier, ou association. Voici quelques arguments pour vous convaincre que l’adoption en refuge est une bonne option !
1 - Les chats de refuge ou d'asso n’ont pas forcément de problème de comportement
Non, les chats abandonnés ne souffrent pas tous d’un problème de comportement. Ils n’ont pas tous été maltraités, et quand bien même, cela ne les rend pas systématiquement agressifs.
2 - Les chats n'y sont pas tous vieux
Beaucoup de personnes souhaitant adopter un animal sont freinées à l’idée d’accueillir un chien ou un chat déjà âgé. Or, les chats de refuge sont souvent jeunes. Il arrive même souvent que des chatons soient proposés à l’adoption.
3 - Les chatons à adopter n’ont pas forcément été sevrés trop tôt
Certains chatons proposés à l’adoption dans les refuges sont les petits d’une chatte errante ou abandonnée. Lorsque leur sevrage est trop cout, ces chatons peuvent développer des troubles du comportement une fois adultes. Cependant, il arrive souvent que les chatons restent avec leur mère au refuge, le temps du sevrage. Et lorsque tel n’est pas le cas, le personnel du refuge prend généralement soin des petits afin de pallier ce manque de maman.
4 - Les chats à adopter ne sont pas forcément malades
Certains adoptants potentiels craignent que leur chat soit malade. Il est vrai que de nombreux chats errants qui se retrouvent en refuge souffrent du sida du chat, le FIV. Cependant, un chat FIV+ n’est pas malade, il est seulement porteur du virus. Il peut vivre comme n’importe quel autre chat, avec la même espérance de vie, sans jamais déclarer de symptômes. Une fois le FIV déclaré, il sera seulement plus sensible aux infections. Cette maladie n’est aucunement transmissible à l’homme.
5- Un chat d'asso ou de refuge, c’est souvent beaucoup d’amour
Adopter un chat de refuge, c’est avant tout sauver une vie. C’est donner beaucoup d’amour et en recevoir en retour. Sans parler d’une véritable « reconnaissance » de l’animal, on peut souvent constater que le chat adopté apporte énormément d’affection à son maître, après une période d’adaptation. En adoptant un chat de refuge, vous ferez un heureux, et il VOUS rendra heureux !
Préparez la maison pour l'arrivée de votre chat
Le chat aime disposer de quatre zones pour ses besoins, mais assez éloignées les unes des autres. Les éthologues les appellent des « territoires ».
Chaque camp correspond à une activité précise : le jeu, qui équivaut pour lui à la chasse, l’alimentation, l’élimination, c’est-à-dire le bac à litière, et le sommeil.
C’est la raison pour laquelle il faut éloigner la litière des écuelles et placer le griffoir à l’endroit où il préfère se faire les griffes, sans modifier ultérieurement la disposition de ces éléments, car le chat a ses habitudes. Il faut aussi lui montrer où se trouvent ses écuelles.
Arrivée du chat et visite des lieux
L’eau doit être en libre-service. Dès que le chat arrive à la maison, il faut lui offrir de la nourriture dans sa gamelle, en maintenant initialement les doses et le type d’aliment conseillés par l’éleveur, de façon à lui garantir une continuité de saveurs et d’aliments nutritifs.
Ensuite, une visite détaillée chez le vétérinaire donnera la ligne directrice d’une bonne alimentation établie sur mesure.
Il faut également lui montrer où se trouve son panier, sachant que c’est lui qui choisit son lieu de repos et que ce qui lui est imposé est voué à l’échec.
Pour finir, et seulement quand il s’est bien habitué, on peut jouer avec lui, en lui lançant une balle, ou en actionnant des jouets pour chat à ressort de type souris ou toupie.
Les règles pour l'alimentation de votre chat
L'alimentation du chat obéit à des règles. Prenez-en connaissance afin de nourrir au mieux votre animal.
1. Peu mais souvent
De nombreux petits repas sont tout à fait indiqués, que le chat prendra surtout durant les heures nocturnes, plutôt qu’en un seul repas famélique, typique de situations de stress (même dans la nature) et entraînant l’obésité et autres dysfonctionnements. Il faut habituer le chat dès son plus jeune âge à prendre ses repas de manière autonome.
2. Des rations équilibrées
Réglez la quantité sur la base du poids de votre chat : pour chaque kilo de son poids, il a besoin de prendre 40 à 50 grammes de ration. L’idéal est de préparer celle-ci à la maison, avec 50 % de viande animale légèrement bouillie (bœuf, cheval, volaille, poisson, etc), 20 % de céréales très cuites, 20 % de légumes verts cuits et le restant en compléments de vitamines et d’huile.
3. Attention aux changements soudains
Habituez petit à petit votre chat à la nouveauté et ne cherchez pas à expérimenter de nouveaux plats ou des goûts insolites.
4. L’eau est importante
Le chat n’est pas un grand buveur : il absorbe la plus grande partie des liquides avec la nourriture et sans avoir besoin de boire. Pour cette raison, optez pour une alimentation qui prévoit au moins un repas humide par jour. Les soupes préparées avec du bouillon de viande ou de légumes et enrichies avec des céréales, de la viande ou du fromage peuvent très bien faire l’affaire.
Le chat n’est pas un être humain et ne doit pas être alimenté comme nous, ou pire, avec nos restes. Cette habitude est de plus source d’un stress important chez l’animal, qui se répercute aussi dans ses rapports avec son maître et la vie de la famille, provoquant des conflits et des disputes inutiles au moment des repas. Rappelez-vous que certaines libéralités dictées par l’affection sont dangereuses pour la santé du chat (par exemple lui donner des gâteaux et autres « gâteries »).
6. Vérifiez la température de la pâtée
Les aliments ne doivent pas sortir du réfrigérateur lorsqu’ils sont présentés au chat, ni être trop chauds. L’idéal est une température moyenne semblable à la température corporelle. Une fois le repas servi, à part lorsqu’il s’agit de croquettes sèches, il ne doit pas être laissé plus de trois ou quatre heures à disposition du chat.
7. Non aux sucreries
L’élimination des sucreries et du sucre de l’alimentation du chat doit être une règle absolue. Le chocolat, en plus de le nourrir trop, peut entraîner un empoisonnement à la théobromine. Cependant, vous pouvez tout à fait lui offrir une friandise pour chat de temps en temps.
Les croquettes pour le chat
Les croquettes sont un aliment très en vogue, notamment parce qu’elles sont très appétissantes. A cela s’ajoute une teneur élevée en lipides qui en fait un aliment très apprécié des chats.
Pour éviter tout problème à son compagnon, il est important d’opter pour des croquettes pour chat de qualité, avec des ingrédients et des éléments nutritifs dosés selon les recommandations en vigueur en Europe.
En effet, les aliments secs qui ont des concentrations trop élevées en magnésium (plus de 0,09 %) peuvent prédisposer à la formation de calculs dans les voies urinaires basses.
Avantages des croquettes
Les aliments secs ne s’altèrent pas et gardent leur arôme, même exposés à l’air. En été, on peut donc les laisser sans problème dans l’écuelle. Ils ne nécessitent aucune forme de préparation.
Par ailleurs, les croquettes nettoie les dents du chat lorsque celui-ci les mache. Elles sont donc une bonne arme pour lutter contre le tartre.
Enfin, un chat qui consomme des croquettes aura tendance à faire des selles moins odorantes et plus moulées que s'il consommait des alimants humides.
Inconvénients des croquettes
Il faut impérativement les accompagner d’un bol rempli d’eau, pour la bonne raison qu’il s’agit d’aliments déshydratés (6-10 % d’humidité).
Remarque
En raison de son aspect appétissant, la croquette convient au chat à l’appétit capricieux, ou à ceux dont les excréments sont peu compacts (en effet, la composition particulière de cet aliment donne des fèces mieux moulées) et, pour finir, aux chats qui ont beaucoup de tartre car la mastication des croquettes permet de prévenir la formation de la plaque dentaire.
L'alimentation du chat adulte
Il faut avant tout souligner que l'alimentation du chat dépend de sa corpulence, de son activité physique, l’environnement dans lequel vie le chat vit ainsi que de nombreux autres facteurs.
C’est pour cela qu’il est impossible d’établir un tableau pouvant s’appliquer à tous les chats.
On se limitera donc à donner des valeurs alimentaires maximales pour le chat non stérilisé (dit « entier ») et le chat stérilisé, tout en soulignant qu’il faut les adapter à chaque cas.
Alimentation des chats non stérilisés
Pour un chat adulte entier, le pourcentage d’éléments nutritifs de 100 g sec d’un bon aliment se répartit comme suit :
Protéines : 30 % (environ)
Graisses : 20 % (environ)
Hydrates de carbone (amidons + fibres) : 37 % (environ)
Taurine, oméga 3, oméga 6, sels minéraux, vitamines 13 % (environ)
Alimentation des chats stérilisés
La stérilisation des chatons est une pratique extrêmement utile qui permet de prévenir certaines pathologies de l’appareil reproducteur des femelles et d’éviter des troubles, des traumatismes et des maladies graves aux mâles, en lien avec leur vagabondage en période d’accouplement.
C’est pour cela que les chats stérilisés vivent plus longtemps que les chats non stérilisés.
Si leurs besoins énergétiques diminuent, leur consommation volontaire de nourriture est accrue, de même que leur voracité. Cela peut entraîner une prise de poids.
Le seul moyen pour qu’ils restent en forme est que le maître soit capable de respecter les doses de nourriture conseillées sans recourir à des rations supplémentaires ou à des extras.
Pour un chat adulte stérilisé qui mène une vie domestique, le pourcentage d’éléments nutritifs de 100 g d’aliment sec d’un aliment correct se répartit comme suit :
Protéines : 27 % (environ)
Graisses : 13 % (environ)
Hydrates de carbone (amidons + fibres) : 45 % (environ)
Taurine, oméga 3, oméga 6, sels minéraux, vitamines : 15 % (environ).
Votre chat et le vermifuge
Les vermifuges pour chats et chatons sont des produits à avoir obligatoirement dans sa pharmacie. En effet, un animal domestique sur deux est contaminé par des vers ! Grâce aux vermifuges, vous protégerez votre compagnon des parasites intestinaux mais aussi votre famille.
Chats et chatons, des proies faciles pour les parasites intestinaux
Les jeunes chats sont particulièrement sensibles aux parasites intestinaux et à ce titre, ils doivent être traités à l’aide d’un vermifuge. Avant même qu’ils naissent, les chatons sont effet contaminés via leur mère. C’est pourquoi il faut les vermifuger sérieusement, eux, et toute femelle en gestation.
Le chat adulte est lui aussi sensible aux parasites intestinaux. Ils attrapent souvent des vers après avoir ingéré des proies mortes infestées, être entrés en contact avec des objets souillés ou bien en étant infestés par des puces porteuses. Peu importe le mode de vie de l’animal, il est difficile d’empêcher que votre chat soit contaminé par des vers.
Parasites intestinaux : des infections discrètes
Les chats supportent généralement bien les parasites intestinaux. Même s’ils en sont infestés, il sera difficile pour un propriétaire de noter clairement que quelque chose cloche.
Il est tout de même bon d’avoir une idée des symptômes qui peuvent faire penser à des vers digestifs. Un chat infesté de vers peut vomir, avoir une diarrhée accompagnée de saignements, avoir un pelage terne, le ventre ballonné ou une baisse générale de sa vitalité, etc. Dans les selles de votre chat, vous pourrez peut-être voir les parasites, ils se distinguent par leur ressemblance à des petits grains de riz.
Vermifuge : fréquence d’applications
Il faut toujours demander conseil à son vétérinaire. On estime cependant qu’un chat adulte doit être vermifugé de 2 à 4 fois par an.
Les chatons, eux, doivent être vermifugés toutes les deux semaines jusqu’à 3 mois et une fois par mois jusqu’à 6 mois.
Vermifuge pour chat en comprimé ou en pipette ?
Afin de vermifuger votre chat, vous devez choisir un vermifuge dont le champ d’action est le plus important. Il doit être actif sur la plupart des vers digestifs du chat pour plus de sécurité.
Pour vermifuger votre chat, vous aurez le choix entre des comprimés à faire avaler à votre chat ou à des petites pipettes à appliquer sur la peau du chat.
Même en application cutané, les vermifuges sont très efficaces. Ils migrent au travers des tissus jusqu’aux intestins des félins.
Les puces et les tiques chez le chats
Votre chat a des puces ou des tiques, vous cherchez à vous débarasser de ces parasites ?
Il y a longtemps que les vieilles préparations antiparasitaires ont été bannies, les pires étant tous ces produits inadaptés qui se révélaient hautement toxiques.
Il existe désormais des produits qui réussissent à conjuguer une grande efficacité et une extrême tolérance, et qui servent aussi bien à éliminer les parasites externes présents qu’à empêcher les réinfestations.
Il s’agit de nouvelles molécules (fipronil, métaflumizone) qui sont contenues dans plusieurs produits du commerce, et qui peuvent tuer les puces et les tiques sans entraîner d’effets secondaires sur le chat.
Ces produits existent sous forme de sprays à vaporiser sur tout le corps, et de pipettes contenant un liquide que l’on verse dans le creux entre les omoplates, chaque mois, d’avril à octobre.
Cette seconde version a l’avantage de ne pas énerver les chats qui n’aiment pas le sifflement du spray.
L’antiparasitaire appliqué sur la peau migre à partir du point d’application pour se répartir sur tout le pelage, en traversant le film lipidique qui recouvre naturellement le poil.
Ces produits antiparasitaires présentent enfin l’avantage de contenir des substances qui stérilisent les parasites en bloquant leur reproduction et, par conséquent, leur diffusion dans l’environnement.
En complément de ces produits efficaces, vous pouvez faire porter un collier pour chat à votre animal pour le prémunir des parasites qui le menacent.
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